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Love Félix étudiante finissante en danse à L’ENARTS, et d’autres danseuses de Baget Sant Dans Ayiti de Ginite Popotte ancienne de l’ENARTS en partance vers le Sénégal pour une formation de haut niveau en Danse.

Plusieurs jeunes danseuses professionnelles : Pierre Widelande agée de 16 ans, Saturne Mirlène 19 ans, Love Felix 26 ans membres de Bagèt Sant Dans Ayiti séjourneront au Sénégal du 12 juillet au 21 Août 2021 pour une formation à l’école des Sables . Avant d’entammer le périple, Love Félix étudiante finissante à la section de danse à l’école Nationale des Arts nous livre ses attentes.

Née le 10 septembre 1994 à Port-au-Prince, elle est danseuse et Mannequin Professionnelle.
Directrice de Love Félix École de Danse à Carrefour. Elle a fait ses études Classiques au Juvenat Collège Sacré-Cœur et ses études Universitaires à L’ENARTS ( École Nationale des Arts)

Direction Communication :Depuis quand pratiquez-vous la danse professionnelle?

Love Felix : j’ai toujours aimé la danse depuis mon enfance, mais je me suis engagé corps et âme en 2015.

Direction de communication: Vous allez participer à un stage de formation entre juillet et Août au Sénégal, dites-nous comment ça va se passer?

L.F. : Pour moi personnellement, je pense que je ferai de mon mieux pour profiter au max des modules de cette formation , je caresse surtout l’idée de prouver que nous les Haïtiens nous en sommes capables, je suis déjà disponible et disposée pour ce stage, ça va bien se passer. J’en suis certaine.

– J’espère que cette expérience nous aidera à échanger nos savoirs (théories et pratiques) c’est à dire :
-acquérir des connaissances empiriques sur la danse,
– technique Contemporaine germaine acogny
– La danse sénégalaise
– échanges culturels entre les autres nations qui participent à ce stage.
– Partage d’énergie positive.

Certes c’est une formation strictement professionnelle, mais je souhaiterais avoir du temps pour un peu de tourisme.

DCE: D’où vient l’idée?

L. F : C’est une initiative de Bagèt Sant Dayiti et de l’ENARTS.

D.C.E : Quelles sont vos attentes après cette formation ?

L.F. : j’espère découvrir l’univers de la danse du continent, notament le Sénégal ,je m’attends à des échanges fructueux également.
J’aimerais également avoir la possibilité d’assister à d’autres formations sur la danse soit en Haïti soit à l’étranger, ainsi je pourrai developper une carrière strictement professionnelle , pourquoi ne pas faire une maîtrise, et surtout jeter les jalons pour être une chorégraphe très professionnelle (qui est le rêve de presque tous les danseurs et danseuses.

D.C.E : Nous avons appris que vous comptez organiser un cours d’été pour les enfants? Donnez-nous en quelques précisions :

LF : Ce cours d’été sera un prétexte pour changer le panorama des enfants qui était essentiellement concentré sur les sujets scolaires. Ainsi nous sommes prêt à recevoir des enfants âgés de 2 à 17 ans. sur une durée d’un mois.Les cours se derouleront à Love Félix École de danse) situé au # 30, mon repos 50, carrefour, Haïti, du 15 juillet au 15 août . On prévoit un quota de vingt personnes.

Au terme de la formation nous epérons voir l’épanouissement des enfants , une stabilité d’esprit. Il y aura des séances de travail d’équipe , et on présentera également les travaux sous forme d’expositions et spectacles.

DCE : D’autres perspectives?

L.F : Je nourris l’idée d’implanter une grande bibliothèque sur la danse en Haïti. Accompagné d’un bureau d’archives des anciens danseurs Haïtiens. (projet à long terme.)
Quand ,j’étais en première année je rencontrais pas mal de difficultés, j’étais toujours dans l’embarras pour effectuer des recherches sur la danse, ainsi
l’idée m’est venue de jeter les bases de ce projet si ambitieux.

Par ailleurs, je souhaite voyager avec mon école de danse afin de présenter ma culture partout et ailleurs (projet à court terme)

D.C .E : Satisfaite de votre cycle d’études à L’ENARTS, si oui justifiez?

Je pourrais dire que:

être une étudiante c’est d’être quelqu’un de responsable, surtout en Art. J’ai fait un maximum d’efforts pour me construire ( recherches, pratiques, intégrer une compagnie, séminaires etc) tout en suivant le chemin à l’ENARTS. Cela n’a pas été facile vu la situation socio-politico-economique du pays. Mais on a fini par s’améliorer du jour au lendemain. L’ENARTS est de ces écoles qu’on ne regrette pas d’avoir fréquentée.

 

Propos recueillis par Eguens Renéus

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