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James Alquintor nous livre » Kwonik kò vid » pour dénoncer les tares de la société Haïtienne

Étudiant finissant de l’École Nationale des Arts, né à Port-au-Prince un 08 Janvier et ayant plusieurs cordes à son arc, James Alquintor se veut être utile dans la construction de la société haïtienne en offrant une production cinématographique capable de questionner et de dire non aux maux qui rongent le quotidien et le vécu des compatriotes.

Selon l’homme de théâtre, cette chronique hebdomadaire intitulée :
« Kwonik kò Vid 2.0″ se yon pitit san papa
Ki pran batèm solèy li
anba je kowona viris
Li fèt ak yon zam degè
tou bande sou pwent lang li
Pou l akouche koze san pentire
San detou, tou kri
Pou l sansibilize, denonse
Pou l gagari jete
Tout manje ranje
K sòti pou pete souf nou
Nou pap mouri san pale
Alòs n ap kontinye kreye pou n siviv ».

Toujours, selon l’auteur, mannequin également, cette chronique est également une série de photos, de textes, de brides de vidéos, de musiques et de paroles proposée tous les vendredis sur les réseaux sociaux à compter de 9h pm. »

Une petite équipe de par la quantité travaille activement afin de dynamiser la deuxième saison parbune production très plurielle. Cette équipe est composée de : Marie Francia STERLIN l’assistante,
Kedler St Hilaire : graphiste et notre James Alquintor qui joue aussi le rôle de photographe.

En ce qui concerne les objectifs, le public cible, la finalité, ainsi que les attentes, l’acteur informe que la première saison a été reproduite pendant la période du confinement sur les réseaux sociaux, c’était une façon de déconfiner son esprit, tout en sensibilisant le public sur les gestes de prévention.

Mais, la deuxième partie touche essentiellement l’actualité, elle a pour objectifs de mettre en valeur son talent de comédien tout en pointant du doigt les dérives du système, car il croit comme tant d’autres que le droit de vivre, de revendiquer sesdroits, de dire non à tout ce qui fait mal et ronge notre société, appartient à tout citoyen conséquent, d’où le slogan « kreye pou siviv. »
C’est un devoir de créer dans des temps d’adversité, comme aujourd’hui : « La culture est l’âme d’un peuple ajoute le performeur.

L’étudiant finissant en Art dramatique à l’ENARTS, indique que la « web série » a été proposée au public durant la période de confinement, pour aider à supporter cette mode de vie très nouvelle qui était à un certain moment très déprimante mêlée à un contexte socio-politique des plus difficiles à supporter ce qui ne permettait pas des performances en présentiel. La.Nostalgie des planches envahissait l’artiste.

Par ailleurs, le comédien croit qu’ en dépit d’un manque d’espaces destinés aux représentations, le théâtre n’est pas pour autant mort en Haïti car ce pays est une terre d’artiste, de créateurs.
Malgré les maux, les peurs, les fureurs, les guerres, les querelles sans fin, on continue d’exister et de créer, de produire, ce qui prouve que l’art est en nous et qu’il ne mourra jamais.

Par ailleurs James Alquintor nous révèle que le cycle de formation à L’ENARTS lui permet d’acquérir une forte culture artistique, de s’améliorer en tant que comédien et performeur. « Quoique je continue de croire que cette formation pourrait être encore meilleure avec une politique culturelle adaptée, mettant en valeur l’art et l’artiste haitien tant sur le plan national qu’international.

Le créateur se dit convaincu que sans ambages, il recommanderait l’École à toute personne passionnée par l’Art parce selon lui  » c’est l’unique école d’art du pays ». Ensuite, La rencontre des artistes participe également à la dynamisation de l’Art par la Diversité et la créativité.

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